Investir dans l’immobilier locatif, c’est prendre un risque calculé. Minimiser ce risque est possible grâce au calcul de votre rentabilité locative. Effectuer une estimation par simulation du taux de rendement locatif est une étape importante pour tout placement locatif.
La rentabilité locative est l’indicateur qui définit la performance de votre investissement. Son calcul se base sur le ratio entre la somme investie et les revenus annuels. Notez que le calcul du rendement locatif change en fonction de la durée du projet de location.
Plusieurs techniques permettent l’augmentation de vos rendements locatifs.
Évitez ou réduisez les vacances locatives
Vos locataires peuvent à tout moment déménager. Le temps où votre logement reste inoccupé est défini sous le terme « vacances locatives ». Cette période qui sépare le départ des locataires actuels et l’arrivée des nouveaux locataires.
Ces périodes sont des épreuves traumatisantes pour tous les propriétaires de biens en location. Celles-ci occasionnent effectivement des pertes potentielles. Des pertes qui s’alourdissent en fonction de la durée des vacances locatives.
Heureusement, quelques techniques vous permettent de préserver votre rendement locatif.
- Établir un contrat de location avec vos locataires : vous pouvez par exemple imposer une demande de préavis d’au minimum 1 mois. De cette manière, vous avez largement le temps de chercher de nouveaux occupants et donc de stabiliser vos revenus.
- Garder un œil sur l’état de votre bien : n’attendez pas que le logement parte en ruine avant d’effectuer quelques réparations. Rappelez-vous qu’un bien en bon état vous rapportera toujours un bon rendement locatif, et ce, sur le long terme.
Rendement locatif et rentabilité locative sont deux termes très utilisés dans le secteur immobilier. Assez similaires, ces deux mots ont pourtant chacun leur définition.
Proposez le bien pour une colocation
Cette technique convient surtout aux propriétaires de maisons dotées de plusieurs chambres et des infrastructures adaptées à la colocation. Cette option rapporte principalement pour les biens situés en centre-ville, dans les zones géographiques où la demande est en hausse.
La colocation est en ce moment une tendance qui va en faveur des propriétaires. Les salariés et les étudiants sont les plus nombreux à rechercher des maisons et des appartements proposés en colocation. En effet, les étudiants cherchent davantage de confort a faible coût et une collocation est une bonne alternative aux chambres de bonne ou logement étudiant.
La vigilance est toutefois de mise au moment où vous mettez votre logement en colocation. Déjà, la gestion de tous les dossiers va vous prendre du temps. Mais vous devez également établir une règle stricte pour éviter les éventuels désagréments. En effet, la différence de caractère peut toujours être à l’origine de conflits entre colocataires.
L’avantage majeur de la colocation est l’inexistence des vacances locatives. En plus, si votre bien se situe dans un quartier très apprécié, les futurs locataires seront facilement intéressés. D’autant plus que les agences vont s'empresser vers vous à leur tour.
Proposez un logement meublé
Si un bien immobilier nu vous rapporte 750 euros par mois, meublé, votre logement peut rapporter le double. Ce type de mise en location intéresse particulièrement les propriétaires entrepreneurs.
Notez que pour qu’un logement jouisse du statut de logement meublé, certaines conditions doivent être respectées. Votre bien doit disposer du mobilier nécessaire au quotidien, dont :
- la literie ;
- le mobilier nécessaire en cuisine (plaques de cuisson, ustensiles, vaisselle…) ;
- les chaises et les tables ;
- les mobiliers de rangement.
La location meublée vous assure un rendement locatif pérenne. Si votre locataire loue pour une courte durée, vous aurez l’avantage d’être exempté de différentes taxes : la taxe foncière, l’impôt sur les revenus locatifs, la taxe d’habitation et les taxes sur les ordures ménagères. Pour une location de longue durée, il incombe au locataire de s’acquitter de ces impositions.
Modernisez votre maison
Vous avez investi pour un bien immobilier ancien pour en faire un logement de location ? Lancez-vous dans des réparations afin d’améliorer l’aspect extérieur, mais aussi le confort intérieur. Votre bien attirera plus les potentiels locataires. Les locataires d’aujourd’hui tendent à jurer sur la modernité alors :
- repeignez la maison ;
- décorez les murs ;
- ajoutez un espace de verdure ;
- etc.
Ces réparations vous feront également profiter d’une réduction de vos impôts.
La division peut être une option pour transformer un immeuble en plusieurs appartements. Mais attention, il faut être très prudent. Consultez notre guide sur le sujet.
Établissez un système d’augmentation de loyer
Le secteur de l’immobilier est très prometteur et permet de générer du cashflow. Et pour cause, le prix des biens immobiliers est en constante augmentation. Ainsi, vous devez suivre le rythme de l’inflation immobilière, ce qui vous garantit un bon rendement locatif.
Évitez toutefois de tomber dans le déraisonnable quand vous fixez le loyer, contentez-vous de revaloriser votre bien comme il se doit. Pensez par exemple à établir un contrat avec vos locataires en stipulant que le loyer augmente annuellement de 5 à 10 %.
Vous devez trouver le juste taux qui vous permet de garder vos locataires. En effet, la révision de loyer ne doit pas être un frein à la prolongation de la durée de la location.
Changez votre assurance
Au moment de demander un crédit immobilier, vous serez inévitablement assisté par une assurance emprunteur. Souvent, il est nécessaire de négocier, voire de changer l’assurance pour gagner un meilleur rendement. Vous pouvez changer d’assurance emprunteur une fois par mois, le même jour de chaque mois que celui de la date de l’engagement.
Gardez un œil sur votre situation fiscale
Si au début de l’investissement locatif vous avez une situation stable, les imprévus ne tarderont pas à survenir. Différents incidents peuvent donc impacter sur votre rendement locatif. Des impacts qui risquent de se répercuter sur vos impôts. Prudence étant mère de sûreté, votre fiscalité doit être régulièrement surveillée.