Toulouse fait partie des villes considérées comme tendues dans le secteur immobilier. En d’autres termes, la demande est nettement supérieure à l’offre, ce qui permet aux investisseurs de vendre ou de mettre en location assez rapidement leurs maisons ou appartements. Pour autant, les prix de l’immobilier dans la Ville Rose restent stables et plus bas comparés aux autres grandes villes de France. Explications !
Les coûts de l’immobilier toulousain demeurent accessibles
Abritant des grands établissements de l’enseignement supérieur ainsi qu’un bon nombre d’entreprises œuvrant dans des secteurs d’activités extrêmement diversifiés, Toulouse est une ville dynamique où investir dans l’immobilier reste une valeur sûre. De plus, la préfecture de la région Occitanie ne suit pas le même rythme de progression des prix que les autres métropoles françaises dont Nantes, Lyon et Bordeaux. Ainsi, les coûts au m² dans la ville affichent en moyenne une augmentation de 10% en 5 ans, contre 40% de progression à Bordeaux pour la même période. D’après de récentes études menées par le site meilleursagents sur la remontée des ventes des agents immobiliers toulousains et en tenant compte des statistiques de l’Insee, le prix moyen d’un appartement est actuellement de 2 943 €/m² tandis qu’une maison coûte en moyenne 3 242 €/m².
Les quartiers les plus chers à Toulouse
La Ville Rose offre de nombreuses opportunités aux investisseurs mais encore faut-il savoir choisir le bon quartier. Ainsi, Saint-Agne et Saint-Michel bénéficient d’un emplacement très intéressant entre l’hypercentre et les établissements universitaires du sud de la métropole. Ils rassemblent de nombreux types de logements (studios, appartements, maisons) qui répondent à différents besoins locatifs. Le prix moyen de l’immobilier à Saint-Agne est 3 023 €/m², celui à Saint-Michel est de 3 528€/m². Mais les quartiers toulousains les plus chers mais aussi les plus demandés sont :
- Carmes (4 418 €/m²) ;
- Saint-Georges (4 369 €/m²) ;
- Capitole (4 277 €/m²) ;
- Saint-Etienne (4 249 €/m²) ;
- Saint-Aubin/Dupuy (4 040 €/m²).
En ce qui concerne la rue où les biens immobiliers sont les plus onéreux à Toulouse, c’est la rue Pharaon du quartier des Cames où le tarif moyen y est de 4 811€/m². Par ailleurs, d’autres quartiers comme Saint-Cyprien (3 891 €/m²), Les Chalets (3 952 €/m²), Arnaud Bernard (3 888 €/m²) et Compans (3 607 €/m²) intéressent de nombreux investisseurs pour leurs prix un peu plus bas que dans l’hypercentre et la hausse exponentielle de la demande qui s’y manifeste. Ce sont donc les meilleurs quartiers pour investir à Toulouse. Cela dit, la zone périphérique ouest présente également une excellente opportunité pour les investisseurs dans l’immobilier. On y trouve plusieurs maisons et immeubles plus accessibles au niveau des tarifs et qui sont souvent modernes. Elle fait partie des secteurs très recherchés par les familles qui veulent habiter dans un quartier calme et huppé, un peu en retrait des agitations du centre. Vous pouvez facilement y trouver une habitation en brique foraine ou une maison typiquement bourgeoise à un prix plutôt raisonnable.
Les biens immobiliers les plus chers à Toulouse
Vous l’aurez compris, l’hypercentre reste nettement plus cher que les périphéries en termes de prix immobiliers à Toulouse. Mais le type du logement à vendre est également un autre facteur déterminant son coût. Ainsi, un appartement du luxe ou une villa moderne avec piscine dans un quartier comme Capitole, les Carmes et Saint-Georges peut coûter jusqu’à 5 100 €/m². Si vous planifiez d’investir dans un immeuble haussmannien neuf dans l’un de ces quartiers extrêmement tendus, il faut savoir que le prix moyen par m² de ce type de bien de prestige est de 6 400 €. Mais encore une fois, vous n’aurez aucune difficulté à générer un ROI avantageux.
Les quartiers les moins chers à Toulouse
Certains secteurs sont moins convoités par les acheteurs et les locataires toulousains pour plusieurs raisons. Cela peut être l’emplacement géographique (trop écartés des quartiers des affaires et des universités), la qualité de vie, etc. Mais Toulouse demeure une ville très fructueuse et les prix élevés dans les « meilleurs » quartiers peuvent être rédhibitoires pour certains ménages aux revenus modestes. Par conséquent, il est toujours possible d’avoir un bon retour sur investissement en choisissant un quartier très abordable tels que :
- Reynerie (1 000 €/m²) ;
- Bellefontaine (1 667 €/m²) ;
- Papus (1 668 €/m²) ;
- Bagatelle (1 734 €/m²).
En clair, ce sont les quartiers du Grand Mirail qui sont nettement en-dessous de la moyenne. Mais si vous ne souhaitez pas prendre de risque à investir dans un secteur ayant une mauvaise réputation (surtout au niveau de la sécurité), il vous est conseillé de vous orienter vers les quartiers suivants :
- Croix-de-Pierre (2 399 €/m²) ;
- Soupetard 2 415 €/m²) ;
- Roseraie (2 426 €/m²) ;
- Les Pradettes (2 432 €/m²).
Toulouse : un marché immobilier très tendu
Les prix immobiliers à Toulouse ont connu une sorte de boom en 2018 où la hausse s’est élevée à 6,3%. Même Paris n’a pas su faire mieux avec ses 6% d’augmentation pour la même année. C’est Lyon qui a tenu le record de hausse avec 8% enregistrés. Pour en revenir à Toulouse, les prix se sont stabilisés en 2019. En revanche, la grande ville détient un indice de tension immobilière ou ITI de 30%, ce qui représente une véritable aubaine pour les investisseurs. Plus précisément, la demande de logement est supérieure de 30% à l’offre disponible dans la ville toulousaine. Mais en même temps, la demande reste de plus en plus exigeante et le délai de vente moyen est actuellement de 77 jours. Au début de leur recherche de logement, la plupart des Toulousains veulent trouver une habitation qualitative dans un beau quartier à un prix souvent en-dessous de celui proposé par le propriétaire. Néanmoins, l’agent immobilier Christophe Louisin du cabinet Bedin Toulouse Minimes a récemment affirmé que le marché immobilier de Toulouse continue d’être favorable pour les investisseurs. Le développement économique, la situation géographique, les écoles, les universités, la présence d’Airbus et de nombreux autres attraits font que la ville attire chaque année de nouveaux habitants.